Sujet explosif abordé hier sur France Inter. Isabelle Giordano l’animatrice de l’émission “Service Public” a fait tomber un tabou. Celui d’une eau potable de qualité et neutre sur le plan sanitaire. Or selon une poignée de scientifiques et quelques études, Il semblerait qu’il existe une relation entre la présence d’aluminium dans l’eau potable et les risques de développer la maladie d’Alzheimer.
En 2000, l’étude PAQUID menée par une unité de l’INSERM sur les départements de la Gironde et de la Dordogne concluait que selon le taux d’aluminium dans l’eau potable (mais inférieur aux normes européennes), on pouvait avoir deux fois plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer. Le risque, Henri Pézerat, éminent toxicologue, directeur de recherche honoraire au CNRS, souhaite le limiter. Comme de nombreux toxicologues, il demande que l’application immédiate d’une division par 4 de la norme sur le taux d’aluminium dans les réseaux publics d’eau potable. En pointe dans ce combat, le scientifique écrivait déjà en 2004 : ” Plusieurs études épidémiologique, dans six pays différents, ont conclu à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer en relation avec une concentration trop importante de l’aluminium dans l’eau de boisson. Des alternatives techniques existent, notamment comme à Paris où la société des eaux a recours à une désinfection par des sels de fer plutôt que du flocalu. Le problème étant bien que nous ne sommes pas tous égaux devant l’eau du robinet selon la zone de distribution où l’on habite.
Source : Natura Vox
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