29 février 2008

Evitez les sucres rapides

Glucides rapides et diabète sont liés. Le Professeur Walter Willett est à l’école de médecine de Harvard (Boston, Massachusetts) le patron de la très médiatisée Nurses’Health Study (« étude des infirmières ») qui explore depuis plus de 15 ans les relations entre mode de vie et santé dans une cohorte de 80 000 femmes américaines.
Nous savons depuis longtemps que les glucides très raffinés font grimper brutalement le taux de glucose dans le sang et provoquent une excrétion d’insuline. Nous avons donc formulé l’hypothèse que les personnes qui consomment trop d’aliments raffinés ont un excès chronique d’insuline qui peut épuiser le pancréas et conduire à un diabète. Nous avons montré que les femmes qui suivent un régime riche en glucides rapides et pauvre en fibres ont un risque de diabète multiplié par 2,5. Chez les hommes, le risque est du même ordre. Par ailleurs le sucre blanc n'est pas particulièrement en cause. Nous avons regardé les aliments qui ont un index glycémique élevé, c’est-à-dire, pour schématiser, ceux qui ont un impact important sur le glucose sanguin. Le sucre blanc est composé pour moitié de glucose, qui a par définition un IG élevé, et pour moitié de fructose, qui a un IG faible. Le sucre blanc a donc un IG moyen. La baguette de pain blanc, les pommes de terre frites, certaines céréales du petit déjeuner ont un index glycémique plus élevé.  

27 février 2008

La Remballe en Boucherie

Trash... Il vaut mieux avoir le coeur bien accroché...

Luc Chatel, un ministre en colère.

Luc CHATEL, Secrétaire d’Etat chargé de la consommation et du tourisme réagit vivement suite à la publication de l’enquête de 60 millions de consommateurs sur la hausse des prix.

25 février 2008

Téléphone du futur

Dévoilé au public au Musée d’art moderne au cours de l’exposition «Design and the Elastic Mind», le "Morph" de Nokia est  le premier téléphone mobile dont le concept révolutionnaire s’appuie sur la nanotechnologie. Cette dernière offre de nouvelles perspectives incroyables: un revêtement transparent, autonettoyant, étirable, utilisant le soleil comme seule source d’énergie grâce à des nano photo capteurs, une interface tactile et simplifiée ou encore des analyseurs d’air pour connaître l’indice de pollution.  Il peut prendre de multiples formes, se plier, se tordre, épouser la taille de votre poignet pour se porter en bracelet par exemple. Cet appareil sera plus écologique que tous ses prédécesseurs. Le PDG de Nokia, Jorma Ollila a indiqué que le «Morph» sera commercialisé en 2015.

20 février 2008

Les prix flambent

Le mois dernier, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 2,4% par rapport à janvier 2007.
Selon le relevé des étiquettes réalisé par LSA-Nielsen, les prix des produits alimentaires continuent de s'envoler. Dans le secteur du hard discount les prix ont décollé de 3.76% en janvier 2008 par rapport à leur niveau en janvier 2007, tandis qu'ils progressent de 2.41% et 2.33% dans les hypers et supermarchés.
Les produits frais en libre-service arrivent en tête, avec une augmentation moyenne de 4.06%. Selon Yves Puget, rédacteur en chef du magazine «LSA», les œufs (+13%) et le lait (+11%) subissent les plus fortes hausses. Suivent les liquides (+2.8%) et l'épicerie (+2.84%). 
Alors que les prix augmentent depuis quatre mois, le cabinet Nielsen souligne une situation exceptionnelle. L'inflation dans la grande distribution, toujours liée au cours des matières premières et du pétrole, «a progressé de deux points en deux mois», pour atteindre 2.4% au mois de janvier, contre 0.4% en novembre 2007. Le cabinet d'études prévoit un pic de l'inflation au mois d'avril, à +4%. Pour «mémoire, l'inflation «de rattrapage» après le passage à l'euro n'avait culminé qu'à +3% entre avril et juin 2003», précise-t-il.


Source : Le Figaro
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19 février 2008

Ecolo-ludique


Dans un petit guide de bricolage écologique, Martine Camillieri, plasticienne, donne mille pistes pour créer des objets en fouillant notre poubelle. Ainsi, des pots de yaourts deviennent des guirlandes lumineuses, des boîtes de conserves, des coupes à bonbons, des bouchons de bouteilles de lait ,des petites boîtes de couture... Martine Camillieri aime les plastiques aux couleurs vives, vert, jaune, rouge ou rose. Son univers est fragile, poétique, acidulé. 
«Enjoliver l'ordinaire» de façon écologique. «L'objet n'existe pas vraiment, dit-elle, il est une brique de lego, assez interchangeable à l'infini. Il n'a de réalité intéressante que lorsque nous lui donnons une fonction, affective, pratique ou esthétique, dans une dimension qui nous est personnelle. Alors arrêtons d'en fabriquer trop, avant qu'ils ne nous submergent.» Et la plasticienne démonte cette machine infernale du «toujours plus»: les usines qui fabriquent, les magasins qui vendent, les solderies qui essaient de revendre, des villes entières qui sont dédiées aux achats. Elle préfère s'intéresser aux objets qui ont cessé de plaire, vieux moules à gâteaux ou barquettes en petit bois. En leur donnant une seconde chance de vivre.

Détourner les emballages (petite écologie ludique), Martine Camillieri. Tana Editions. Collection Joli home. 22 €.

Source : Libé

18 février 2008

Matières à cultiver

















Banquette en branches de châtaigner, chaise-longue en bambou, gobelet en plastique issu de l'agriculture, tabouret en liège, assise en cellulose d'algue compactée, lampe en vermicelle de riz, embrasse en paille de seigle, chauffeuse en jacinthe d'eau tressée ou liane tressée (photo), déshabillé en viscose de pin...
Tous ces meubles ou objets créés dans des matériaux renouvelables se laisent découvrir dans l'exposition «Matières à cultiver», scénographiée telle une jungle onirique sous des arceaux en bambou. C'est le Via (Valorisation de l'innovation dans l'ameublement) qui dresse cet inventaire écolo, en 154 pièces, signés de grands designers ou de plus jeunes.
On repère évidemment beaucoup de meubles en bois, ce matériau a la propriété de stocker le CO2. Ici, les différentes essences s'éloignent de la tradition artisanale à l'ancienne, ou de l'objet industriel de masse. Les designers remettent en forme le bois, moins raide, moins massif, plus inattendu, très composite, découpé au laser. Voire carbonisé.
«Matières à cultiver», Galerie Via, 33, avenue Daumesnil, 75012. 01 46 28 11 11. Jusqu'au 16 mars. www.via.fr

Source : Libé

17 février 2008

Comiq


Le site Comiqs basé à Singapoure offre une série d’outils en ligne afin de réaliser ses propre bandes dessinées.

16 février 2008

Le monde OGM selon Montsanto.

Pressions sur les scientifiques, les politiques et les médias: une enquête dévoile les méthodes du géant de l'agriculture. Marie-Monique Robin, mene une enquête  sur la multinationale américaine « Monsanto », leader mondial des biotechnologies et l’une des entreprises les plus controversées de l’ère industrielle. Sur Rue89 elle parle de son film.

15 février 2008

Huit millions de morts


Le vin en otage

La campagne de pré-vente de vins de Bordeaux, connue sous le nom de primeurs, fait l'objet d'intenses critiques cette année. Ses détracteurs attaquent un système de prix qui place certaines bouteilles hors de la portée de la plupart des amateurs.
Au cours des deux dernières années, le prix des meilleurs vins a atteint des records, les tarifs de gros pouvant atteindre 400 ou 500 euros la bouteille. Certains acheteurs ont payé jusqu'à 1000 euros pour les crus les plus recherchés, comme Petrus, Ausone et Cheval Blanc.
Selon Alain-Dominique  Perrin, ancien patron du numéro 2 mondial du luxe, Richemont, les acheteurs payent jusqu'à 80 fois le coût de production. Jean Claude Berrouet, maître de chais à Petrus de 1964 à 2007, a affirmé dans une interview que les vins étaient détournés par un système qui encourage les spéculateurs à acheter maintenant à prix réduits pour revende plus cher à l'avenir.
"Nous avons pris le vin en otage et il faut le libérer", a-t-il dit.

Source : France24

14 février 2008

Du Bourgogne made in Sussex

Château Margaux devra-t-il un jour émigrer au nord de la Loire ? Vendanges précoces, vins plus durs et moins aromatiques : le changement climatique menace de bouleverser la carte viticole mondiale ont alerté vendredi des experts à Barcelone.
« Le vin et la carte de la viticulture changeront d’une façon qui dépendra de la manière dont nous affronterons » le réchauffement, explique à l’AFP Bernard Seguin, responsable de recherches sur le climat à l’Institut national de la recherches agronomique (Inra).
« Si la température augmente de 2 à 3 degrés, nous pourrions faire en sorte que le Bordeaux reste le Bordeaux, le Rioja le Rioja, le Bourgogne le Bourgogne. Mais si elle augmente de 5 à 6 degrés, il faudra faire face à de grands problèmes et les changements seront très rudes », a-t-il pronostiqué.
Le vin doit en effet mûrir lentement. Une maturation accélérée par la hausse des températures, associée au manque de pluies, nuit au raisin et au vin lui-même.
En prévision des changements, « il y a des producteurs de Champagne qui ont acheté des terrains dans le Sussex et le Kent », dans le sud de l’Angleterre, assure-t-il. Les producteurs allemand des rives du Rhin seront selon lui les plus épargnés en Europe.

Source : AFP

8 février 2008

Gestion du poisson






Est-ce mal d’acheter du poisson? On se le demande. Perplexe, le consommateur voit apparaître des mentions qui garantissent une pêche respectueuse de l’environnement sur les boîtes de surgelés. Car les industriels du poisson ont deux soucis: s’approvisionner durablement, et assurer au client qu’ils le font de manière écolo. Entre virtuosité marketing et nécessité d’une meilleure gestion des ressources, ils tentent de rassurer.
Le profane sait parfois qu’il ne faut plus manger de thon rouge et que le cabillaud d’Atlantique nord ou le grenadier se raréfient. Mais seuls les initiés connaissent le guide publié par le WWF (organisation mondiale de protection de l’environnement) qui classe les poissons en trois catégories (à privilégier, avec modération et à éviter). Téléchargeable sur le site de l’association (www.wwf.fr), il n’est pas encore disponible dans les grandes surfaces.





7 février 2008

Consommateurs inattendus

Les consommateurs ne sont pas forcément ceux qu’on croit. Regardez plutôt : 50 % des mangeurs de biscuits pour enfants ont plus de 35 ans. 71 % des buveurs de Nesquik et autres poudres au chocolat pour minots ont plus de 15 ans. 35 % des lingettes pour bébé sont achetées par des foyers sans enfants…
Surprise. Bien renseigné depuis longtemps sur l’identité des acheteurs (leur fréquence d’achat, leur panier moyen, etc.), TNS Worldpanel a souhaité, cette fois, aller plus loin. Et comprendre qui, en réalité, mange les yaourts aux fruits rapportés du supermarché, les fraises Tagada, les pâtes à tartiner et tous ces produits que la pub destine a priori aux enfants. Surprise : 19 % des œufs Kinder sont mangés par de grands enfants, âgés de 21 à 34 ans. Ou que 58 % des dévoreurs de céréales ont plus de 15 ans… Tous ces planqués qui vident les placards qui ne leur sont pas destinés ont désormais un nom : «consommateurs inattendus».
Conclusion du sondeur : les campagnes de pub ratent leurs cibles si autant de consommateurs bien réels ne sont pas compris dedans. «On peut gagner de nouveaux marchés en les ciblant mieux», claironne l’institut.
On ne sait pas encore ce que la déclinaison de Nesquik en une version «gourmet» (ce qui veut dire pour les grands, en marketing) va donner.

Source : Libé

6 février 2008

Les abus du libéralisme

Après des années de libéralisation et de dérégulation des marchés, la Commission a fini par se rendre compte que la mise en concurrence n’aboutissait pas toujours à plus de choix et des plus petits prix. Car une législation, ça se contourne. Et que dans certains secteurs, comme l’énergie, pour choisir son entreprise, les consommateurs doivent se plonger dans des montagnes de documents et tenter de comparer les prix. Mission impossible pour les non-initiés. Résultat, les prix augmentent et les gens se font avoir ! Pour cette raison, la Commission européenne s’est décidée à lancer Market Watch, un outil de surveillance des marchés, situé du côté des consommateurs. Il permettra aux autorités d’intervenir en cas d'abus. 

Source :cafebabel

Devenir végétarien?

Pour Richard Dawkins, éthologiste britannique il y a 10 bonnes raisons d'adopter une nourriture végétarienne :  
1) vivre plus longtemps, 
2) avoir une meilleure digestion, 
3) prévenir les maladies comme le diabète,
4) les fruits sont bons pour le coeur, 
5) prévenir l'obésité car cette alimentation est plus pauvre en calories, 
6) éviter les toxines contenues dans les viandes et poissons, 
7) nourriture plus économique, 
8) sauver l'environnement, 
9) plus rationnel en terme de production agricole, 
avec en conclusion, 
10) l'argument d'albert Einstein : « Je pense que les transformations et les effets purificateurs d'un régime végétarien sur l'homme sont très bénéfiques à l'espèce humaine. Par conséquent, en choisissant le végétarisme, on sera à la fois heureux et paisible. »

Snack du futur

La Corée du sud a déjà prouvé qu'elle est à des années lumière du reste du monde en matière de technologie du fast food. La dernière trouvaille: le "Col Pop". La nation qui a déjà offert au reste du monde la patate spirale sur batonnet et le hot dog pizza nous étonne une fois de plus avec son dernier concept de "portable food". Le principe? Chicken nuggets, spaghettis ou mozzarella frite sont placées dans le haut du Col Pop, coca cola froid ou bière dans le bas. On peut donc manger et boire d'une seule main et continuer à  téléphoner ou surfer sur internet. 

5 février 2008

Jeu vidéo et téléphone mobile

« Le jeu vidéo sera d'ici à cinq ans une des applications les plus prisées par les possesseurs d'un téléphone mobile », prévoit l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe.
L'Idate table sur un marché mondial de 6,5 milliards d'euros à l'horizon 2012. 
Aujourd'hui, le numéro un mondial est français : il s'agit de Gameloft qui a ravi la première place du podium à EA Mobile au quatrième trimestre 2007. Gameloft a généré 96,1 millions d'euros de chiffre d'affaires l'année dernière, en progression de 40 %. Les jeux les plus populaires sont les plus simples : le casse-briques, le billard, le foot et l'entraînement cérébral. Il en coûte de 3 à 5 euros en moyenne par titre à télécharger.



Photo : Gaetan Lee

iShoes

Les iShoes sont des chaussures qui vous permettent de rouler à 30 km/h

Sugar free

Roselyne Bachelot veut faire interdire la diffusion de spots publicitaires pour des aliments trop gras ou trop sucrés pendant les programmes pour enfants.
Elle fait appel dans un premier temps «au sens de l'autodiscipline» de la part des publicitaires. En cas d'échec, place à des «mesures législatives d'interdiction».
L'obésité chez les enfants reste en effet toujours d'actualité. Selon les derniers chiffres , 3,5% des enfants de 3 à 17 ans souffrent d'obésité et 14,3% de surpoids en France. Au total, deux millions de jeunes sont concernés. Un problème plus marqué chez les enfants issus de milieux défavorisés.

4 février 2008

Changer le monde

600 pages pour Changer le monde. Militant du «consumérisme vert», l’ouvrage n’hésite pas à promouvoir les marques qui se sont engagées dans des processus vertueux, ou qui tentent des expériences, comme Electrolux dans l’électroménager économe en eau et en énergie, Toyota pour la voiture hybride, les magasins Muji ou les sacs à main Freitag. Côté high-tech, demandez-vous si le téléphone portable ou le baladeur numérique dernier cri a été «écoconçu» : est-il facilement démontable et donc recyclable, quels sont les composants chimiques présents ? Changer le monde consacre aussi un long chapitre aux ordinateurs du futur «propres, écolos, économes et recylcables». Enfin, question fringues, cherchez sur les étiquettes coton bio, tissus en pâte de hêtre, fibre de bambou ou chanvre…



Changer le monde, un guide pour le citoyen du XXIe siècle, coordonné par Alex Steffen, préface d’Al Gore, La Martinière, 600 pp., 39 euros.

3 février 2008

L'EeePC, la démo...



OGM, on en est où ?

OGM, Environnement on en est où ?
Vidéo envoyée par iPolTV

Editorial vidéo de Bruno Rebelle qui revient sur 2007, le grenelle de l'environnement et la polémique sur les OGM.


Ancien responsable de Greepeace, soutien de Ségolène Royal pendant les présidentielles 2007, Bruno Rebelle est conseil en politiques et stratégies sur les question du développement durable, de l'environnement et de la coopération et solidarité internationale.

La pub fait-elle grossir ?

La pub fait-elle grossir ?
Vidéo envoyée par iPolTV

La pub est-elle responsable de la montée de l’obésité infantile ? Faut-il protéger les enfants en interdisants ces pubs, voire même la commercialisation de certains produits ?

Tribu gourmande

45 % des parents déclaraient ne pas avoir appris à leurs enfants à cuisiner et la génération qui a 50 ans aujourd’hui aurait déjà été victime d’une mauvaise transmission.» Partant de ce constat Delphine Stey, la fondatrice de l’entreprise a donc réquisitionné six membres de sa famille pour monter le site Tribu gourmande, entièrement dédié à la réalisation gratuite de compilations de recettes, avec la possibilité de passer à la phase livre imprimé, payante, elle. Fabriquer son propre livre de cuisine sur le Net pour récupérer à son tour les recettes de sa famille, en interrogeant les grands-parents notamment, histoire d’empêcher tout ce savoir-faire générationnel de disparaître.

Private cloud

Que faire le dimanche? Faites donc la grasse matinée dans votre "Private cloud" (nuage privé), ce lit à bascule déssiné par l'allemand Manuel Kloler.

2 février 2008

L’EeePC

L’eeePC (prononcez Ipici) le microportable low-cost (299 euros, prix conseillé),  commercialisé depuis une dizaine de jours chez Darty, à la Fnac et sur le Net, est quasi introuvable. A moins d’acheter la petite machine couplée avec un abonnement à SFR afin de surfer sur Internet, via le réseau mobile de l’opérateur. 
Le petit micro séduit surtout par son prix low-cost : « D’ordinaire, les micros ultraportables sont vendus trois fois plus cher que l’eeePC », explique Bernard Villégier, chef du secteur téléphonie à la Fnac. Du coup, « les gens le choisissent comme un second équipement, c’est un peu la radio dans la salle de bains. Ou le PC qu’on emmène en week-end ». Et d'ajouter : « Il y a en France une forte communauté Linux » et elle se serait emballée pour cette machine qui boude le système d’exploitation de Microsoft.

1 février 2008

Bière millésimée


Le cinquième brasseur mondial, le danois Carlsberg, s’est lancé dans la bière grand cru, un millésime à 270 euros la bouteille, décorée d’une lithographie originale.
« Je me suis demandé il y a deux ans pourquoi ne pas faire une bière exclusive, unique et en nombre limité comme pour le vin avec ses bonnes années et ses millésimes », a expliqué le concepteur du projet Jens Eiken, expert en « bières spéciales » de Carlsberg.
Baptisée « Jacobsen Vintage No.1. 2008 », clin d’oeil à l’année en cours, cette édition qui compte 600 bouteilles, a été fabriquée dans les caves datant de 1847 du fondateur de Carlsberg, J.C. Jacobsen.
Elle est de type « Barley Wine », un breuvage brun et fort, né en Angleterre au 19e siècle.
« C’est comme un champagne ’vintage’ (élaboré à base de grands crus et de premiers crus) qui peut vieillir dix à quinze ans alors que la bière classique se conserve pendant un an au maximum », affirme M. Eiken.
Mûrie six mois dans de nouveaux fûts de chêne de France et de Suède, à base de blé et de houblon, cette bière artisanale, titrant 10,5 %, dégage « des arômes de vanille, de caramel, de chêne fumé, de Sherry et Madère, qui lui confèrent une personnalité exceptionnelle », affirme le brasseur.
Selon lui, son prix n’est pas exorbitant, « car il a fallu presque deux ans pour développer cette bière » dont le processus de fabrication est « coûteux ».
« La bouteille vide, avec une lithographie originale de l’artiste danois Frans Kannik, avec quatre motifs différents de la mythologie nordique relatant Sif, la femme aux cheveux d’or de Thor, coûte à elle seule 500 couronnes ».

Cheeseburger en conserve


Leclerc et les industriels

Les centres Leclerc ont mis leur menace à exécution en annonçant jeudi qu’ils allaient retirer de leurs rayons le 1er février six articles très connus de grandes marques, en accusant les industriels de leur imposer des tarifs trop élevés.
Les centres vont retirer la boîte de 12 fromages La Vache qui rit (de Bel), un produit d’entretien Ajax (Colgate-Palmolive), des crèmes anti-rides (L’Oréal et Nivea), un sirop Pulco (Orangina) et un gâteau Brossard (Saveurs de France).
Selon Leclerc, les industriels ont proposé des hausses de tarifs  pour ces produits allant de 18,29% à 20,63%, au cours des derniers mois.
«Les six articles emblématiques sont retirés le 1er février de nos magasins. Ils y reviendront quand les fournisseurs se seront engagés à ce que ces produits n’augmentent pas plus que la moyenne de leur gamme», a déclaré à l’AFP Michel-Edouard Leclerc, patron des centres éponymes. «Une centaine d’articles sont sur la sellette».

Grève dans la grande distribution

Selon la CGT, à l'origine, avec FO et la CFDT d'un appel à la grève pour le pouvoir d'achat, 80% des enseignes sont touchées. Le patronat évalue quant à lui à 2% le taux de grévistes.
Chez Carrefour, la direction a comptabilisé des grévistes dans 100 hypermarchés sur 226. Chez Champion, 17 supermarchés étaient touchés sur 1.030, et les grévistes étaient au nombre de 170, selon la direction.
Chez Monoprix, la direction a comptabilisé 150 salariés qui ont débrayé ou se sont mis en grève, sur un effectif de 20.000 salariés. Dix magasins sur 300 ont été touchés par le mouvement.

Danger aluminium

Sujet explosif abordé hier sur France Inter. Isabelle Giordano l’animatrice de l’émission “Service Public” a fait tomber un tabou. Celui d’une eau potable de qualité et neutre sur le plan sanitaire. Or selon une poignée de scientifiques et quelques études, Il semblerait qu’il existe une relation entre la présence d’aluminium dans l’eau potable et les risques de développer la maladie d’Alzheimer.
En 2000, l’étude PAQUID menée par une unité de l’INSERM sur les départements de la Gironde et de la Dordogne concluait que selon le taux d’aluminium dans l’eau potable (mais inférieur aux normes européennes), on pouvait avoir deux fois plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer. Le risque, Henri Pézerat, éminent toxicologue, directeur de recherche honoraire au CNRS, souhaite le limiter. Comme de nombreux toxicologues, il demande que l’application immédiate d’une division par 4 de la norme sur le taux d’aluminium dans les réseaux publics d’eau potable. En pointe dans ce combat, le scientifique écrivait déjà en 2004 : ” Plusieurs études épidémiologique, dans six pays différents, ont conclu à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer en relation avec une concentration trop importante de l’aluminium dans l’eau de boisson. Des alternatives techniques existent, notamment comme à Paris où la société des eaux a recours à une désinfection par des sels de fer plutôt que du flocalu. Le problème étant bien que nous ne sommes pas tous égaux devant l’eau du robinet selon la zone de distribution où l’on habite. 

Source : Natura Vox

Les Malins du Midi

Le procès de Pierre Meneton fait figure de symbole. Attaqué par les industries salines pour avoir dénoncé les méfaits de l'excès de sel dans les aliments et la désinformation à laquelle se livrent ses opposants, son combat fait figure de symbole pour nombre de combats «citoyens».
Hier, devant le tribunal de grande instance de Paris, à l'ouverture de son procès, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour affirmer leur soutien au chercheur de l'Inserm. Ils profitent de l'occasion pour dénoncer les pressions dont sont victimes les «lanceurs d'alertes» sur les dérives agro-alimentaires.
Parmi eux, Gille Lemaire, ancien secrétaire national des Verts et faucheur volontaire. Sous une pancarte «Informer n'est pas diffamer», il milite pour que «ces lanceurs d'alertes ne soient plus poursuivis et, au contraire, reconnus comme des gens qui remplissent leur rôle de citoyen».
Dans la salle de la 17e chambre d'audience du tribunal, sur le banc des accusés, outre Pierre Meneton, le rédacteur en chef et un journaliste du magazine «TOC», dans lequel le scientifique a commis ses déclarations.
Face à eux, des industriels du sel, notamment les Salines de l'Est et les Marais salins du Midi - que le procureur a heureusement renommé d'un lapsus «les Malins du Midi», provoquant les rires de la salle, toute acquise à la défense. 
Dans le public, le Professeur Patrick Vexiau, chef du service de diabétologie à l'hôpital Saint-Louis et secrétaire national de l'Association française des diabétiques (AFD). Avec son association, il soutien le combat de Pierre Meneton car «ce procès est le procès de la surdose de sel qui est l'une des principales causes d'hypertension. Or, 60 à 70% des diabétiques souffrent d'hypertension.» 
Il milite pour que la prévention soit mise en avant, «sinon, nous allons droit vers une catastrophe sanitaire. Il faut que les pouvoirs publics prennent conscience de ces risques et fassent pression, par la loi, pour que l'on ait une réelle information sur ce que l'on mange, dans la pub et sur les étiquettes.» Il rappelle enfin que «90% du sel que l'on mange est du sel caché, dans les aliments, et pas le sel que l'on rajoute à la maison».
Alors que le procès s'embourbe dans certains détails procéduriers, une gracile jeune femme en profite pour s'interroger sur l'opportunité de la plainte des industriels. «Je ne comprends pas leur action. Qu'ils gagnent ou qu'ils soient déboutés, ils vont mettre sur la place publique un débat qu'ils sont sûrs de perdre médiatiquement.»

source : Libé